Restauration de la mangrove pour une résilience écologique
Au sud du Bénin, nous sommes actifs dans les parties aval des bassins de l’Ouémé et de la Mono, deux fleuves qui constituent des réserves d’eau cruciales pour des milliers de personnes. Elles comprennent une merveille de la nature : les mangroves.
Les mangroves se composent d’arbustes et d’arbres qui ont pour particularité marquante des racines aériennes (les palétuviers). Elles se situent dans des zones côtières et des deltas de fleuves et protègent les communautés des inondations. Elles préviennent l’érosion, retiennent les sédiments et filtrent l’eau. De véritables championnes du climat et de l’environnement ! En outre, elles sont essentielles pour la reproduction des poissons, qui sont importants pour la biodiversité et la pêche.
Les mangroves sont toutefois sous pression. Elles sont abattues pour procurer du bois de chauffage à la population croissante. Là où les mangroves sont détruites, les nombreux avantages qu’elles offrent disparaissent également.

Ce que nous faisons
Avec les organisations béninoises CREDEL et Éco-Bénin, nous cherchons des solutions qui répondent aux besoins des habitants, mais qui préservent aussi les mangroves. Quelques-unes de nos activités :
- Nous reboisons avec des arbres de la mangrove (les palétuviers) et des arbres à croissance rapide pour la production de charbon de bois.
- Nous entretenons de petits canaux souvent envahis par de la végétation aquatique et par des sédiments par des actions d’enlèvement des végétations et de curage des sédiments qui impliquent directement les communautés locales.
- Nous éliminons les jacinthes d’eau invasives, qui envahissent à ce point des lacs entiers et des parties de rivières et entravent également le transport fluvial des biens et des personnes.
- Nous voulons expérimenter la transformation des jacinthes d’eau en charbon de bois.
Ces activités font partie d’un plus large programme au Bénin visant à améliorent la résilience des populations des plaines alluviales du Mono et de l’Ouémé vis-à-vis des changements de leur cadre de vie pour un accès durable aux services écosystémiques liés aux ressources en eau et aux écosystèmes aquatiques et humides.