RD Congo – À Bafwasende, une région de la province de Tshopo, Join For Water et ses partenaires ont cherché une autre source de revenus pour les habitants de cette partie de la forêt tropicale. Pour éviter d’abattre davantage d’arbres pour créer des terres agricoles, nous avons introduit des cacaoyers. Aujourd’hui, le cacao est cultivé à la satisfaction des agriculteurs, même s’il s’agit d’une activité intensive.
Sur le plan économique, la vente du cacao leur assure un revenu stable permettant de subvenir à leurs besoins et d’investir dans l’éducation de leurs enfants et les soin médicaux.
Sur le plan environnemental, la culture du cacao favorise le maintien d’un couvert forestier riche en biodiversité, en opposition aux monocultures intensives. Les producteurs soulignent également les bénéfices pour la fertilité des sols grâce à l’ombrage des arbres cacaoyers. La culture du cacao permet de limiter l’érosion de sols et ruissellement, préservant ainsi la qualité des eaux de surfaces et de la nappe phréatique. Les arbres favorisent également l’infiltration de l’eau dans le sol.
Ce modèle agroforestier performant sur les plans économique et écologique inspire les communautés voisines à se lancer dans cette filière durable. Cependant, ces avantages ne sont pas sans leur lot de difficultés, en particulier en ce qui concerne l’entretien des cultures.
Lisez les témoignages ci-dessous. (c) Photos: Huguette Tabaro