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Actualités

La culture du riz à Faraba

Soloba Traore travaille avec une trentaine d'autres femmes dans la culture du riz pour subvenir aux besoins de leur famille. (c) Join For Water

MALI – À une vingtaine de kilomètres de la capitale Bamako se trouve le village de Faraba. Ce village est situé dans la commune de Mandé, compte 644 habitants et son économie repose essentiellement sur l’agriculture. Cependant, l’ensablement de la plaine où l’on cultive le riz pose de nombreux problèmes.

En 2022, les 20 hectares de la plaine dédiés à la riziculture, n’étaient pas totalement cultivés du fait de l’ensablement de son lit. Entre autres impacts, on note l’insécurité alimentaire, l’exode rural, et une économie locale en perte de vitesse. Les évaluations menées indiquent qu’au rythme actuel d’ensablement, si rien n’est fait, c’est toute la plaine rizicole qui est censée disparaître dans les années à venir.

Join For Water et ses partenaires ont inclus Faraba dans leurs plans pour améliorer la résilience socio-écologique et l’autosuffisance alimentaire à travers la relance de la culture du riz dans la plaine de Faraba. Ce sont environ 30 femmes, représentantes de l’ensemble des ménages du village qui travaillent dans la plaine.

Les objectifs

Les objectifs de Join For Water et de ses partenaires en bref :

  • Réduire de 60% l’ampleur du phénomène d’ensablement d’ici décembre 2026,
  • Améliorer la production et la productivité du riz de 10%,
  • Restaurer 2 ha des superficies dégradées du flanc des collines,
  • les bonnes pratiques en matière de protection et de restauration de l’environnement sont adoptées par 20 % de la communauté.

Les activités

De nombreuses activités ont déjà été mises en œuvre :

  • l’éducation et l’échange,
  • présentation des options de restauration à toutes les parties prenantes, conformément aux normes et standards nationaux,
  • réchauffement de la population aux mesures de réhabilitation choisies en concertation,
  • organiser des consultations avec les villages situés plus en aval de la plaine,
  • la mise en oeuvre et le suivi des travaux.

Les activités donnent leurs premiers résultats et les familles de Faraba envisagent l’avenir avec espoir.

C’est ce que confirme également Soloba, ci-dessous.

En savoir plus sur nos projets au Mali 

Témoignage

Je suis l’une des 30 femmes qui exploitent la plaine rizicole de Faraba. Depuis plusieurs années, la plaine est menacée par l’envahissement du sable des canaux d’alimentation, ce qui réduit la surface cultivable. L’ampleur du phénomène est telle que nous, exploitantes avions perdu espoir pour notre plaine puisse que toute la superficie cultivable était menacée et nous savions qu’au rythme actuel d’ensablement, si rien n’est fait, c’est toute la plaine rizicole qui est censée disparaître dans les années à venir. Aujourd’hui, nous témoignons de l’impact positif de l’intervention par la récupération des superficies cultivables une année après la réalisation des premiers ouvrages. Cela nous donne l’espoir sur la récupération totale de notre plaine.

Soloba Traore, 51 ans, mariée et maman de 7 enfants