Je fais un don !
fermer

Actualités

Un fonds privé de compensation carbone

Burundi – Pour compenser les émissions de CO2 de nos voyages en avion, nous avons créé notre propre fonds de compensation. Grâce à ce fonds, notre partenaire burundais plante des arbres dans la capitale Bujumbura.

À Join For Water, nous voulons travailler de manière durable, non seulement dans nos programmes, mais aussi dans nos bureaux. C’est pourquoi nous calculons chaque année les émissions de CO2 de tous nos bureaux. Les émissions liées à nos déplacements en avion représentent la plus grande partie de ces émissions. Cependant, les voyages en avion sont nécessaires au bon déroulement de nos opérations, ce qui rend peu probable, l’atteinte de zéro émission. Le comité exécutif a donc décidé de compenser les émissions de CO2 de nos voyages en avion.

Sur la base du nombre de kilomètres par avion, nous calculons les émissions et le coût de leur compensation. Pour 2022, ce montant s’élève à 3 855 euros.

Chaque pays pouvait soumettre un mini-projet qui contribue à la réduction de nos émissions ou à la capture du CO2 pour ce montant.  Un aspect important était la visibilité du projet afin qu’il ait également un effet de sensibilisation.

Energie solaire

La proposition du Mali comprenait l’installation d’un éclairage solaire dans les bureaux de Join For Water et de ses partenaires. Notre bureau de Bamako dispose d’un générateur qui fournit de l’électricité en cas de coupure de courant. L’éclairage solaire peut être particulièrement utile la nuit, car les lumières restent allumées pour des raisons de sécurité. L’utilisation de l’énergie solaire permettrait de réduire les besoins en diesel et les émissions de CO2.

L’équipe de Join For Water DR Congo a réfléchi dans le même sens. À Kisangani, où se trouve le bureau, les coupures d’électricité sont assez fréquentes.. Le générateur doit fonctionner tous les jours, ce qui non seulement consomme beaucoup de diesel à  un coût élevé, mais mais génère également en permanence du bruit et des odeurs nauséabondes. Ce n’est pas une situation saine pour les collègues ! L’équipe a suggéré d’acheter un système solaire pour réduire les émissions de CO2, mais aussi pour améliorer les conditions de travail.

Cette année, c’est le Burundi qui remporte la palme. Notre partenaire ASREEBU plantera 2 000 espèces d’arbres indigènes dans la capitale Bujumbura. Un centre d’information sera également installé sur le site, où les visiteurs pourront obtenir des informations et en apprendre davantage sur la biodiversité. Les arbres apporteront de l’ombre et de la fraîcheur au centre-ville. Ils fourniront également des fruits et des ingrédients destinés à la médecine traditionnelle  tout en retenant le CO2. Le projet servira de modèle pour illustrer comment des actions locales peuvent contribuer à la réalisation d’objectifs mondiaux.

À suivre.