Bénin – Alexandre, producteur du bas-fond de Ahoyo, village de Abloganme – Commune de Athiemé dans la région du Mono, se tient devant l’installation de bandes perforées dont il a bénéficié dans le cadre de l’implémentation du programme de Join For Water.
Ce type de système permet l’irrigation autonome de culture, où l’eau se disperse sous forme de jet à travers chaque perforation de la bande. L’eau se redépose ensuite sur la surface du sol sous forme d’une fine pluie. Le système est particulièrement adapté pour des cultures basses comme la tomate, la carotte, le piment … Le crincrin est l’espèce que pratiquement tous les producteurs cultivent à la décrue (photo).
« Plusieurs essais ont été réalisés sur le site, deux parcelles chez moi, ce qui a bien fonctionné. Ce système nous avantage, il suffit de mettre la pompe en marche pour arroser nos parcelles. On ressent la différence avec la partie d’arrosage au tuyau », affirme Alexandre.
En effet, ce producteur, tout comme les deux autres bénéficiant du système, use habituellement d’un arrosage à la main, à l’aide d’un assemblage entre tuyau souple et tuyau rigide.
« A la main, on ressent que l’eau appliquée n’est pas bien homogène, contrairement qu’avec les bandes. Nous sommes fières des installations qui ont été amenées. »
Parmi les avantages, un certain gain de temps :
« C’est déjà un plus pour nous. C’est plus intéressant et rentable qu’à la main et je pense que ça pourrait s’adapter aux crues, en enterrant les réseaux de tuyaux PVC et en enlevant les bandes perforées avant les crues, par exemple. Je suis content et les avantages sont là et visibles. »
Après cette phase de test, le système peut être appliqué chez plusieurs agriculteurs selon la demande et l’appropriation des producteurs à cette technique.
Auteur : Margarita Magradze, étudiante à La Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech (Liège Université)